La Haute Cour britannique a interdit de révéler les noms de deux diplomates ayant eu une relation avec la Russe Katia Zatouliveter, qui avait été soupçonnée d'espionnage au profit de la Russie et qui est toujours en instance d'expulsion de Grande-Bretagne, rapporte lundi le journal Telegraph.
Selon le journal, la décision de garder l'anonymat de ces deux personnes a été dictée par la nécessité d'éviter un "éventuel dommage dans les relations internationales".
Avant son arrestation le 2 décembre 2010 comme espionne russe présumée, la jeune fille avait été l'assistante parlementaire au député libéral-démocrate Mike Hancock, membre de la commission parlementaire de la défense, tout en étant sa maîtresse. Bien qu'aucune accusation n'ait été officiellement retenue contre elle, son mandat d'expulsion du pays a été délivré.
Mlle Zatouliveter rejette catégoriquement les spéculations des médias sur ses liens avec les services spéciaux russes, et se déclare prête à lutter jusqu'au bout pour sa réputation et ses droits civiques.
Le 18 octobre dernier, une commission spéciale a commencé l'examen de son appel de la décision sur son expulsion de la Grande-Bretagne et devra statuer sur cette question d'ici fin novembre au plus tôt.
Selon le Telegraph, Katia Zatouliveter fréquentait un diplomate allemand occupant un poste important à l'Alliance atlantique, ainsi qu'un diplomate néerlandais, conseiller d'un membre de famille royale d'un pays européen.