Au moins 11 personnes ont été tuées mercredi par les policiers syriens à Harasta, en banlieue de Damas, rapporte la chaîne Al Arabiya citant des représentants des ONG du pays.
Selon des témoins oculaires, la tragédie est survenue lors d'un raid de police à proximité d'un point de contrôle à l'entrée de Damas. D'après les données des ONG, le leader d'un mouvement de jeunesse local hostile au président syrien avait été tué la veille à cet endroit précis.
Depuis le 15 mars, le régime syrien fait face à une contestation populaire sans précédent. Pour calmer le mécontentement populaire, le président Bachar el-Assad a levé l'état d'urgence, en vigueur depuis 1963, et a annoncé des réformes économiques et politiques. Malgré ces mesures, la révolte populaire prend de l'ampleur.
Selon l'opposition et les défenseurs des droits de l'homme, la répression de la révolte populaire en Syrie par les forces de sécurité a fait plus de 1.350 morts. Damas en rejette la responsabilité sur des "groupes terroristes" soutenus par des "forces extérieures".
Les violences ont coûté la vie à près de 340 membres des forces de sécurité.
