La Russie prône des prix du pétrole modérés, reflétant le coût réel de cette matière énergétique, et ne juge pas que la flambée des prix en raison de la situation au Proche-Orient soit saine, a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du premier ministre russe Vladimir Poutine.
"Nous ne voulons pas que les matières énergétiques soient surestimées. Ce sont, au contraire, les prix modérés et justifiés des hydrocarbures qui répondent à nos intérêts", a-t-il affirmé dans une interview à la chaîne anglophone Russia Today (RT).
Selon M. Peskov, "au-delà d'un certain niveau, les prix cessent de profiter à l'économie du pays".
"Ils ne contribuent plus à la réalisation de nos programmes de modernisation et d'augmentation de la productivité du travail", a-t-il ajouté.
Depuis quelques semaines, les marchés du pétrole sont bouleversés par les émeutes qui secouent la Libye, un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de pétrole et de gaz. Samedi dernier, le baril de brut Brent se négociait à 116 dollars.
D'après M. Peskov, la flambée des prix du pétrole pousse la Russie à "suivre avec inquiétude les événements au Proche-Orient".
Il a souligné que la Russie, comme le reste du monde, était intéressée à la démocratisation dans la région. Cependant, a-t-il ajouté, Moscou n'est pas persuadé que les événements actuels répondent à une telle définition.
"Qui pourrait affirmer avec une certitude absolue que ce que nous observons au Proche-Orient relève de la démocratisation? Je doute fort que quiconque puisse le dire", a conclu le porte-parole de Vladimir Poutine.
Moscou hostile à une flambée des prix du pétrole
16:19 09.03.2011 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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La Russie prône des prix du pétrole modérés, reflétant le coût réel de cette matière énergétique, et ne juge pas que la flambée des prix en raison de la situation au Proche-Orient soit saine, a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du premier ministre russe Vladimir Poutine.
