"Nous attendons le début du travail commun des experts des trois pays - Azerbaïdjan, Russie et Etats-Unis - pour le 15 septembre", a déclaré Sergueï Narychkine aux journalistes, expliquant que le problème de l'utilisation de la station radar de Gabala avait été examiné vendredi au cours de ses entretiens avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev.
En ce moment, la Russie apprécie positivement la position des dirigeants azerbaïdjanais sur le problème de la défense antimissile, a poursuivi le vice-premier ministre. De l'avis de Sergueï Narychkine, les consultations de septembre détermineront le développement de la situation aussi bien concernant le problème de la défense antimissile que concernant l'utilisation de la station de Gabala.
Les Etats-Unis prévoient d'installer un radar de leur défense antimissile en République tchèque et des missiles antimissiles en Pologne, expliquant cela par une menace émanant de l'Iran. La Russie considère les arguments américains comme non convaincants et voit une menace pour sa sécurité nationale dans le déploiement de la défense antimissile à proximité de la frontière russe.
Le président russe Vladimir Poutine a proposé au président américain George W. Bush d'utiliser en commun, à des fins de défense antimissile, la station radar de Gabala louée par la Russie à l'Azerbaïdjan. Selon la Russie, cela permettra aux Etats-Unis de renoncer aux projets de déploiement d'éléments du système de défense antimissile en République tchèque et en Pologne.
