Les Russes expliquent les sanctions par l'hostilité de l'Occident (sondage)

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Pour la plupart des Russes (58%), l'hostilité de l'Occident est la vraie raison des sanctions adoptées par les Etats-Unis et l'UE contre la Russie suite à l'adhésion de la Crimée, selon un sondage par le Centre Levada.

Pour la plupart des Russes (58%), l'hostilité de l'Occident est la vraie raison des sanctions adoptées par les Etats-Unis et l'UE contre la Russie suite à l'adhésion de la Crimée, selon un sondage par le Centre Levada.

Ces personnes considèrent que l'Occident a profité de la réunification de la Crimée avec la Russie pour exercer des pressions sur Moscou.

20% des personnes interrogées estiment que les sanctions occidentales sont un résultat d'une mauvaise interprétation de la situation en Ukraine. 13% disent que l'Occident a décidé de sanctionner Moscou, parce qu'il condamne "l'annexion d'un territoire étranger par la Russie".

L'éventuel isolement international de la Russie provoqué par sa position à l'égard de l'Ukraine ne préoccupe pas 49% des Russes, alors que 33% expriment leur inquiétude.

36% des sondés sont préoccupés par l'adoption des sanctions politiques et économiques contre la Russie et 42% affirment éprouver "une légère inquiétude". 17% se disent "sereins".

L'éventuelle rupture des relations diplomatiques entre la Russie et l'Ukraine suscite la préoccupation de 36% des personnes interrogées, mais 57% des Russes ne s'en soucient pas.

Presque un tiers des Russes (36%) craignent d'avoir des problèmes de visas en raison des sanctions, mais 39% sont "plutôt sereins" et 27% sont certains de pouvoir voyager à l'étranger sans problème.

Près d'un tiers des personnes interrogées (27%) ont été perplexes en apprenant l'adoption de sanctions internationales contre la Russie. 35% se disent indignés par cette nouvelle et 8% affirment avoir éprouvé une inquiétude. L'adoption de sanctions n'a produit aucun effet sur 26% des sondés en Russie.

Le sondage a été réalisé du 21 au 24 mars dernier auprès 1.603 adultes résidant dans 130 villes et villages de 45 régions russes. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.

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