La commission interministérielle chargée d'enquêter sur les causes de l'accident du lanceur spatial russe Proton survenu le 16 mai examine quatre pistes, a annoncé Alexandre Daniliouk, vice-directeur de l'Institut central des constructions mécaniques TsNIImash.
"La commission interministérielle explorant les causes éventuelles de l'accident a retenu quatre pistes. La destruction d'un palier de la turbopompe d'un moteur vernier du troisième étage de la fusée, la dépressurisation du circuit d'alimentation du moteur, la pénétration d'un objet extérieur dans le régulateur de débit de carburant ou dans le stabilisateur du moteur vernier et, finalement, l'obstruction du filtre du circuit d'alimentation", a indiqué le responsable qui préside la commission d'enquête.
Le lanceur Proton-M tiré dans la nuit du 15 au 16 mai depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, devait placer sur orbite le satellite de télécommunications russe Express-AM4R. Il s'est désintégré en vol dans les couches denses de l'atmosphère, au-dessus du territoire chinois.
Le chef de l'Agence spatiale russe Roskosmos, Oleg Ostapenko, a déclaré mardi que la panne d'un moteur vernier du troisième étage de la fusée était la piste principale de l'enquête.
