Un imposant défilé militaire, des rencontres d'anciens combattants, des concerts et des feux d'artifices ont lieu aujourd'hui à Volgograd (le nouveau nom de la ville) afin de commémorer les 65 ans de la bataille de Stalingrad, qui marqua le tournant de la seconde Guerre mondiale et le début de la retraite nazie.
"Cette bataille a joué un rôle absolument unique au cours de la Grande Guerre patriotique. Sans elle, les victoires ultérieures n'auraient pas été possibles. La Russie et l'Europe n'auraient pas été libérées", a déclaré M. Medvedev lors d'une rencontre avec des vétérans.
Selon le vice-premier ministre, l'Etat ne doit pas baisser les bras en matière d'éducation patriotique des jeunes Russes.
"Le patriotisme est l'affaire du pourvoir à tous ses échelons, mais il appartient en premier lieu au peuple russe", a-t-il indiqué.
"Je suis absolument convaincu que l'éducation patriotique fait partie intégrante de la vaste entreprise gouvernementale, et toutes les personnes ici présentes êtes des acteurs de ce travail", a-t-il affirmé.
Le 2 février 1943, une opération d'une ampleur inédite se terminait entre les berges de la Volga et du Don. La bataille de Stalingrad, qui dura 200 jours et nuits, marqua un tournant majeur dans le déroulement de la seconde Guerre mondiale. L'armée, la population, les travailleurs, et toute personne capable de se servir d'un fusil participèrent à la défense de la ville. Des luttes au corps à corps s'engagèrent pour le moindre mètre carré de terre.
Cette bataille, qui fit entre 1.640.000 et 2.000.000 morts parmi les civils et les soldats, est également considérée comme l'un des épisodes guerriers les plus sanglants de l'histoire.
