Poutine: toutes sanctions ont un effet boomerang

© RIA Novosti . Alexei Nikolsky / Accéder à la base multimédiaRossiïskaïa gazeta
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A l'issue du sommet des BRICS, Vladimir Poutine a commenté devant les journalistes les nouvelles sanctions américaines contre la Russie et résumé sa tournée en Amérique Latine, écrit jeudi 17 juillet le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

A l'issue du sommet des BRICS, Vladimir Poutine a commenté devant les journalistes les nouvelles sanctions américaines contre la Russie et résumé sa tournée en Amérique Latine, écrit jeudi 17 juillet le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Les sanctions seront nuisibles pour les USA eux-mêmes, a laissé entendre le président russe.

"En règle générale, les sanctions ont un effet boomerang et poussent indéniablement les relations russo-américaines dans une impasse, elles leur sont très préjudiciables et nuisent aux intérêts nationaux à long terme de l'Etat et de la population", a-t-il expliqué. "Dommage que les partenaires américains suivent cette ligne, mais nos portes ne sont pas fermées pour sortir de cette situation", a souligné le président. Il espère que le bon sens aura le dessus.

A la demande de donner des précisions sur les sanctions, Poutine a répondu: "Ce n'est pas nous qui adoptons des sanctions, il n'y a donc rien à préciser". "Les mesures entreprises par l'administration américaine, d'après moi, vont à l'encontre des intérêts nationaux américains.

Les grandes entreprises veulent travailler en Russie mais sont confrontées à certaines restrictions, ils perdront en termes de compétitivité par rapport à d'autres grandes compagnies énergétiques mondiales", a déclaré le président russe.

Les Etats-Unis font du tort à leurs propres grandes compagnies énergétiques. "Tout cela dans quel but? Pour insister après avoir commis une erreur sur une autre? Je pense que c'est une approche pour le moins non professionnelle. Tôt ou tard il faudra changer ces méthodes de recherche de solutions", a indiqué Poutine.

Le président a également partagé ses impressions sur la visite. "Il fallait maintenir le contact avec les partenaires et alliés de longue date", a-t-il déclaré en faisant allusion à Cuba. Ou des pays prometteurs comme l'Argentine. Mais la principale raison de cette tournée était le sommet des BRICS, dont les perspectives sont bonnes, selon Poutine. "Les BRICS commencent à vivre à pleine vie", a-t-il déclaré.

"J'ai été ravi de voir la disposition d'affaires et très positive des collègues", a souligné le président. Ce sont de jeunes Etats, or les jeunes sont l'avenir. "Nous devons rétablir notre présence dans cette région très intéressante et prometteuse", a conclu Poutine.

"Est-ce vrai que la Russie revient à la base militaire de Lourdes?", ont demandé les journalistes. "Non. Nous sommes capables de régler nos tâches de défense sans cette composante. Selon les accords avec nos amis cubains cet aspect de la coopération est clos, nous n'avons pas besoin de la rétablir. Bien qu'on ait besoin de rétablir notre présence à Cuba, une région très intéressante et prometteuse", a répondu le président russe.

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