Obama et Merkel reviennent sur le conflit en Ukraine

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Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont à nouveau évoqué la crise ukrainienne. Les deux dirigeants sont "préoccupés par la violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine". Ils ont également évoqué la possibilité d'une sortie en douceur de la Russie de cette situation de crise, écrit le quotidien Vedomosti.

Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont à nouveau évoqué la crise ukrainienne. Les deux dirigeants sont "préoccupés par la violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine". Ils ont également évoqué la possibilité d'une sortie en douceur de la Russie de cette situation de crise, écrit le quotidien Vedomosti.

La porte-parole du département d'Etat américain, Jen Psaki, a déclaré qu'aucune sanction n'avait encore été adoptée contre la Russie et que Washington attendait le retrait des forces russes de Crimée. Les Etats-Unis n'ont fixé aucun ultimatum.

Le Los Angeles Times écrit qu'en dépit des propos d'Obama affirmant que le monde entier condamnait les actions de la Russie, et des déclarations des dirigeants américains sur la volonté d'adopter des sanctions économiques, l'Europe et même certains congressistes pensent qu'il ne faut pas aller trop vite en besogne avec des mesures de ce genre. Ainsi, le leader des démocrates au sénat Garry Rade a déclaré qu'il ne fallait pas adopter de sanctions avant la décision de l'Europe pour leur donner plus d’efficacité. D'après la revue, les démocrates sont divisés à ce sujet.

L'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie ont laissé entendre qu'ils préféraient d'autres moyens de pression sur la Russie, ajoute le Los Angeles Times en rappelant la dépendance de l'Europe du gaz russe et les liens commerciaux étroits entre l'UE et la Russie - qui est le troisième partenaire commercial de la zone après les USA et la Chine. De ce fait, les Européens craignent que ces sanctions soient nuisibles des deux côtés. Par ailleurs, tout porte à croire que les efforts diplomatiques pour le règlement de la crise n'apportent pas non plus de résultats, écrit la revue.

Reuters rapporte que la perspective d'adoption de sanctions contre la Russie est très indésirable pour le Japon, car cela pourrait saper les dernières tentatives de Tokyo de normaliser les relations avec Moscou. Ces sanctions sont également inopportunes dans une situation où le Japon a particulièrement besoin d'hydrocarbures russes suite à la fermeture de ses propres centrales nucléaires. Le ministre japonais du Commerce Toshimitsu Motegi a déclaré le 4 mars qu'aucun changement ne s'était produit dans les contacts économiques avec la Russie. Une source diplomatique de Reuters a déclaré que l'éventualité d'adoption de sanctions avait choqué le gouvernement japonais.

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