L’islam gagne en influence en Belgique

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Alors que les crimes impliquant des islamistes radicaux se font de plus en plus fréquents, la situation en Belgique paraît paisible et sous contrôle, écrit le quotidien Rossiïskaïa gazeta du 27 mai 2013.

Alors que les crimes impliquant des islamistes radicaux se font de plus en plus fréquents, la situation en Belgique paraît paisible et sous contrôle, écrit le quotidien Rossiïskaïa gazeta du 27 mai 2013.

Mais ce calme est trompeur: les autorités ont de plus en plus de difficultés à assurer une coexistence paisible entre les musulmans et les Belges autochtones.

Filip Dewinter, député du parti d'extrême-droite Vlaams Belang (Intérêt flamand) qui s'est toujours fait critiquer pour sa position ferme contre les immigrés en Belgique, a prononcé une phrase prophétique : "La tolérance est le talon d'achille de l'Europe  et les immigrés islamiques sont le Cheval de Troie". Aujourd'hui, selon lui, ce cheval aurait commencé à remplir sa mission destructrice.

Si, dans les années 1970-1980, les immigrés de la première vague faisaient des efforts sincères pour s'intégrer et chercher du travail, la génération suivante, qui a commencé à croître de manière exponentielle, a en majorité laissé tomber ce genre de "formalités".

D'après les statistiques officielles, le taux d'occupation des immigrés en Belgique est de seulement 45%. Autrement dit, plus de la moitié d’entre eux ne travaillent pas, tout en bénéficiant des prestations sociales du Royaume de Belgique. Les hommes politiques ont récemment mené une étude démographique qui a révélé que 4 000 à 5 000 d'autochtones avaient quitté Anvers pour la province tandis que 5 000 à 6 000 immigrés d'origine non européenne s’étaient installés dans la deuxième plus grande ville du pays. On constate également des processus similaires dans la capitale belge.

Selon les estimations des experts, si la tendance actuelle se maintenait, les musulmans représenteraient 10% de l'ensemble de la population du pays d'ici 2030 - et les partis représentant la communauté islamique pourraient présenter leurs candidats et participer activement à la vie politique du pays. Aujourd’hui déjà la population musulmane de certains quartiers de Bruxelles ou d'Anvers atteint 80-90%. Et le nombre de ces quartiers musulmans dans les grandes villes belges grandit d'année en année.

L'an dernier, deux représentants du parti politique Islam sont entrés à la municipalité de Bruxelles. Le nouveau parti souhaite, entre autres, faire de Bruxelles une région islamique, chose que ses partisans ont l'intention de réaliser uniquement par des moyens démocratiques, grâce à un électorat grandissant.

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