Les fermiers du district Oulaganski de la République de l'Altaï (république montagneuse située au centre même de l'Asie) s'emploient à faire renaître les chevaux mythiques tachetés au pelage tigré appartenant à l'ancienne race Altaï mentionnée dans les chansons de geste locales.
Les fermiers du district Oulaganski de la République de l'Altaï (république montagneuse située au centre même de l'Asie) s'emploient à faire renaître les chevaux mythiques tachetés au pelage tigré appartenant à l'ancienne race Altaï mentionnée dans les chansons de geste locales.
A l'époque soviétique, l'élevage des chevaux tigrés ressemblant aux dalmatiens était une industrie importante dans la région: le nombre des chevaux était estimé alors à 15.000 individus.
Toutefois, au cours de la perestroïka (la seconde moitié des années 1980), les fermes collectives s'étaient ruinées, et la race n'a été conservée que grâce à l'effort des éleveurs particuliers.
Désormais, la renaissance de la race s'effectue dans une ferme d'élevage à une altitude de 1.300 mètres au-dessus du niveau de la mer, près du village d'Oulagan, dans la région montagneuse de Kara-Tyt.
Deux frères, Andreï et Ourmat Yntaïev, se chargent de l'élevage de chevaux tigrés qui sont aujourd'hui près de 200 dans leur ferme.
Les animaux sont de toute beauté, par ailleurs ils sont très endurants et intrépides: tout comme à l'époque des nomades, ils sont capables de parcourir longuement les zones montagneuses et sont à même de défendre seuls leurs poulains contre des loups qui agressent les haras même à proximité des habitations des hommes.
Un élevage de chevaux de la race Altaï
Un élevage de chevaux de la race Altaï
