Ville rebelle de Benghazi: joie et deuil assoociés
Ville rebelle de Benghazi: joie et deuil assoociés
Sputnik Afrique
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, a pratiquement perdu tout contrôle de l'est du pays. Les manifestations pour son départ se... 26.02.2011, Sputnik Afrique
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, a pratiquement perdu tout contrôle de l'est du pays. Les manifestations pour son départ se poursuivent depuis le 15 févriers à travers la Libye, alors que les autorités menacent de durcir la répression.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, a pratiquement perdu tout contrôle de l'est du pays. Les manifestations pour son départ se poursuivent depuis le 15 févriers à travers la Libye, alors que les autorités menacent de durcir la répression.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, a pratiquement perdu tout contrôle de l'est du pays. Les manifestations pour son départ se poursuivent depuis le 15 février à travers la Libye, alors que les autorités menacent de durcir la répression.
Les opposants au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont formé un conseil municipal afin de rétablir l'ordre à Benghazi, deuxième grande ville du pays désormais aux mains des insurgés. Le conseil se charge d'évaluer les besoins les plus urgents en matière de santé, d'éducation, de sécurité et de services publics. Sa tâche consiste aussi à sécuriser la ville.
La ville est entourée de barricades, les citadins craignent la vengeance de Kadhafi qui n'hésite pas à lancer des mercenaires étrangers à l'extermination des rebelles.
De plus en plus de diplomates libyens en poste à l'étranger passent dans le camp des opposants de Kadhafi et réclament sa démission immédiate. Des chars abandonnés par l'armée libyenne.
Plusieurs milliers d'habitants de Benghazi descendent dans la rue au crépuscule, agitant des drapeaux et tirant des coups de feu en l'air en signe de joie.
Selon la chaîne iranienne Press TV, un des fils de Mouammar Kadhafi, Saïf el-Arab, 28 ans, étudiant à l'Université de Munich, s'est rendu à Benghazi et a rallié les rangs des insurgés. Sur la photo: prière dans les rues de Benghazi
Formés à partir d'habitants de Benghazi, les comités d'autodéfense populaire ramassent les armes dont les citadins se sont emparés dans les casernes suite à la débandade de l'armée. Cela est nécessaire pour le retour de la ville à la vie normale.
Ces comités appellent aussi les citadins à rouvrir les magasins, les bureaux, les cafés et les restaurants sans gonfler les prix. "Non au maraudage et aux vols à Benghazi", lit-on sur des affiches. En même temps, la ville pleure les victimes des désordres.
Les médias reconnaissent toutefois qu'il est difficile de vérifier cette information, la Libye étant pratiquement coupée du monde extérieur. Sur la photo: hôpital de Benghazi
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