Courrier des lecteurs Tanguy, 2014-09-19 16:43

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Mes amis. Le fait que les USA envoient et soutiennent l'envoi d'armes en Ukraine signifie clairement que nous sommes sur la voie d'un conflit majeur en Europe avec le risque de répercutions dans le monde entier, comme en 1914.

Mes amis. Le fait que les USA envoient et soutiennent l'envoi d'armes en Ukraine signifie clairement que nous sommes sur la voie d'un conflit majeur en Europe avec le risque de répercutions dans le monde entier, comme en 1914.

Le pouvoir en place en Ukraine, sensé nourrir l'espoir de lendemains radieux à sa population, a en réalité conduit l'Ukraine à perdre environ 17 % de son PNB et a détruit la partie la plus productive du pays. L'Ukraine n'est nullement outillée pour oeuvrer avec succès au sein de l'UE. Pour un pays où le revenu moyen par habitant est de 300 dollars, en dessous de la Tunisie, cet échec économique lourd s'ajoute à  l'échec militaire lourd dans l'Est.

Si elle était seule, l'Ukraine ferait la paix et transigerait afin de sauvegarder ses intérêts. Par contre, en lui fournissant des armes, les USA portent le pouvoir ukrainien sur un nuage, en nourrissant l'illusion d'une revanche, sans même avoir à engager l'armée américaine. Cette revanche ne peut que mener à une escalade.

Une reprise de l'affrontement par les troupes de Kiev avec des armes nouvelles et la menace d'une extension de l'OTAN au coeur du monde slave, conduira inéluctablement la Russie à se rendre à Kiev pour déposer la coalition entre les éléments fascistes et les quelques oligarques corrupteurs qui dirigent le pays dans l'ombre depuis l'indépendance il y a 25 ans.

Il est probable qu'une majorité d'Ukrainiens soit favorables à une réunion avec la CEI, voire plus directement avec la fédération de Russie, du moment que le revenu par habitant en Russie est cinq fois supérieur à celui de l'Ukraine.

Les sanctions prises à l'initiative des USA sont faites pour que la Russie n'ait plus rien à perdre à ouvrir une contre-offensive. Même si Moscou hésite beaucoup. L'objectif des USA est de trouver là un bon prétexte pour bombarder Moscou en riposte, comme ils l'ont fait avec Belgrade.

Malheureusement, les USA ont déjà et continuent à sous-estimer la capacité de défense de la Russie. En fin de compte, il est probable que l'inéluctable échec de cette reprise de l'opération dans l'Est par Kiev aboutisse à un rétablissement de la Russie dans ses frontières (à l'exclusion des pays de l'Est que la Russie n'a aucun intérêt ni goût à récupérer).

Une chose est sûre:  jamais, dans son histoire, l'Ukraine n'a gagné une guerre. De l'an mil à nos jours elle a recouru d'abord aux Danois, qui sont passés du stade de mercenaires à celui de détenteur de la Couronne (tiens, tiens...). Ensuite, elle a perdu contre les Polonais, contre les Autrichiens, contre l'Union soviétique, contre l'Allemagne.

Un échec de l'opération "Fascisme de fer en Ukraine" menée par Washington entraînerait sans doute un second échec des USA et de ses éventuels alliés imprudents. En outre, les USA ne seront en outre pas suffisamment nombreux pour courir sur tous les fronts qui se sont déjà ouverts et d'autres qui pourraient s'ouvrir (Irak, Afghanistan, Mer de Chine). Même bien armés, les USA sont clairement en infériorité numérique et l'affaire du destroyer Donald Cook (neutralisation du système Aegis du destroyer par un chasseur russe de 40 ans d'âge...) en mer Noire, a montré les limites des systèmes de guerre des USA, trop sophistiqués pour être fiables.

Washington devra alors choisir entre la retraite et la guerre nucléaire. Ce sera la retraite, puisque la puissance nucléaire de la Russie a conservé toute sa supériorité. Du moins, espérons-le, car sinon, cela pourrait être l’hiver nucléaire.

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