La Géorgie n'a rien gagné en quittant la CEI (Medvedev)

© RIA Novosti . Ilya Pitalev / Accéder à la base multimédiaDmitri Medvedev
Dmitri Medvedev - Sputnik Afrique
S'abonner
Il est peu probable que la Géorgie ait tiré des avantages quelconques en sortant de la Communauté des Etats indépendants (CEI), mais s'est privée d'une série de possibilités, a estimé le président russe Dmitri Medvedev à l'issue du sommet moscovite de la CEI.

Il est peu probable que la Géorgie ait tiré des avantages quelconques en sortant de la Communauté des Etats indépendants (CEI), mais s'est privée d'une série de possibilités, a estimé vendredi le président russe Dmitri Medvedev à l'issue du sommet moscovite de la CEI.

"Il est peu probable que ceux qui ont quitté ce forum (CEI), j'entends notamment les Géorgiens, aient gagné quelque chose, mais ils n'ont plus de possibilité de communiquer avec tous les pays membres réunis, et une partie d'accords n'est plus valable pour eux", a constaté M.Medvedev.

Selon le chef de l'Etat russe, la CEI prouve qu'est est en mesure de réguler les relations entre les pays et les aide à se développer conjointement.

La CEI est une organisation née après la disparition de l'URSS. La déclaration de sa création a été signée en 1991 par les leaders des ex-républiques soviétiques, notamment de l'Azerbaïdjan,  de l'Arménie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizstan, de la Moldavie, de la Russie, du Tadjikistan, du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et de l'Ukraine.

La Géorgie a intégré la CEI en 1993. Dès 2006, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a déjà évoqué un éventuel retrait du pays de la CEI, en déclarant son aspiration à adhérer à l'Otan.

Après la guerre d'août 2008 avec la Russie, la Géorgie a décidé de se retirer de la CEI et l'a fait une année plus tard, en restant cependant partie prenante de 75 accords internationaux conclus dans le cadre de la CEI.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала