Plus de séismes à cause du gaz de schiste

© Sputnik . Evgeny Biyatov / Accéder à la base multimédiaForage de l'exploitation de gaz de schiste
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Des chercheurs américains ont établi un lien direct entre l'augmentation de la fréquence des séismes et la technologie d'extraction du gaz de schiste. Il n'y a pas si longtemps pourtant, le département d'Etat chapeauté par Hillary Clinton faisait la promotion de cette technologie à travers le monde comme étant la plus sûre.

Des chercheurs américains ont établi un lien direct entre l'augmentation de la fréquence des séismes et la technologie d'extraction du gaz de schiste. Il n'y a pas si longtemps pourtant, le département d'Etat chapeauté par Hillary Clinton faisait la promotion de cette technologie à travers le monde comme étant la plus sûre.

Les géologues américains ont calculé qu'au cours des 10 dernières années, depuis que les compagnies énergétiques ont commencé à extraire du gaz grâce au principe de fracturation hydraulique, les tremblements de terre sont devenus plus fréquents dans des régions sismiquement stables jusque-là - les études ont été menées dans le Colorado et le Nouveau-Mexique. Les chercheurs sont convaincus que la fréquence des séismes dépend de ces opérations de forage: l'épicentre des tremblements de terre se trouvait systématiquement là où les fractions hydrauliques étaient pratiquées.

Dès les premières utilisations de cette technique, les environnementalistes avaient émis des craintes au sujet de la sécurité d'un tel procédé. De nombreux débats ont eu lieu, beaucoup d'études ont été menées. Cependant, comme on peut facilement le deviner aujourd'hui, ces dernières ont été falsifiées au profit de certains - visiblement celui de l'ex-secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

Comme le rappelle le Guardian, elle faisait effectivement la promotion de la fracturation hydraulique comme étant la technique la plus révolutionnaire et sûre. Tout en se protégeant derrière le département d'Etat américain. Selon le quotidien britannique, Clinton a non seulement envoyé aux diplomates américaines des dépêches demandant de recueillir un maximum d'informations sur les perspectives de l'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique dans les pays où ils travaillaient, mais "dans certains cas elle a personnellement fait la promotion du gaz de schiste". On se demande alors si c'est elle aussi qui a eu l'idée d'exporter du gaz de schiste en Europe? Si oui, alors on comprend son intérêt tout particulier pour les pays de l'ancien bloc soviétique, notamment pour l'Ukraine.

Au début, tout semblait plus que prometteur et rentable. Mais après le constat des premières conséquences dues à ces technologies douteuses, les environnementalistes ont commencé à s'inquiéter. De plus, les habitants qui vivaient à proximité des lieux d'extraction du gaz de schiste ont commencé à se plaindre. Selon eux, le sol a perdu sa fertilité et l'eau est devenue non potable. Les chaînes de télévision américaines ont même diffusé un reportage qui montrait que l'eau du robinet pouvait s'enflammer dans ces zones. C'est à ce moment que tout s'est arrêté. Et l'intérêt de Clinton s'est éteint. Elle avait déjà certainement obtenu des dividendes considérables en 10 ans. Et aujourd'hui, comprenant que la révolution du gaz de schiste n'était plus un projet si rentable, elle est passée à autre-chose.

Les experts évoquent aujourd'hui les merveilleuses perspectives de la production d'un autre type d'hydrocarbure – le pétrole matriciel. C'est probablement pour ça qu'on parle aujourd'hui plus modestement et moins souvent de la révolution du gaz de schiste, et qu'apparaissent des études révélatrices sur le gaz de schiste précisément aux Etats-Unis. Bien joué, Hillary…

La Voix de la Russie

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