Washington cherche de nouveaux alliés dans sa politique antirusse

© Andrea IzzottiWashington cherche de nouveaux alliés dans sa politique antirusse
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On a l’impression que c'est moins l’amitié qui compte pour les États-Unis que son vecteur. L’Europe qui se sent de plus en plus exposée dans la guerre des sanctions et songe même à renoncer à cette politique, pourrait bientôt quitter la top list américaine des partenaires fiables.

On a l’impression que c'est moins l’amitié qui compte pour les États-Unis que son vecteur. L’Europe qui se sent de plus en plus exposée dans la guerre des sanctions et songe même à renoncer à cette politique, pourrait bientôt quitter la top list américaine des partenaires fiables.

Il semble bien que Washington a décidé de se faire de nouveaux alliés qui devraient selon sa logique supporter les aléas et les revers du bras de fer économique avec Moscou.

Pourtant, seuls les États-Unis semblent surestimer leur influence sur le monde. Washington s’efforce de faire renoncer le reste du monde aux projets prometteurs et aux contrats déjà conclus. Selon la logique d’Obama, il faut faire souffrir tout le monde parce que c’est uniquement de cette façon que les États-Unis peuvent prouver leur supériorité. Mais cette idée fixe qui a pris possession des esprits des locataires de la Maison Blanche, est nettement insuffisante. Si la France, qui est un partenaire européen des États-Unis, n’a pas renoncé à livrer les Mistral à la Russie, pourquoi la Chine devrait-elle revoir sa position, oublier les avantages économiques, oublier les accords russo-chinois récemment conclus et décréter des sanctions?

C’est tellement incroyable que cela ressemble à une tentative désespérée de Washington de s’accrocher à une paille. On comprend aux États-Unis que cette volonté de tirer la couverture à soi est vouée à l’échec. Un article intéressant est récemment paru dans un magazine influent édité par le Conseil des relations internationales. Son auteur commence par dire que, certes, dans le contexte de la perspective centrée sur l’Ukraine, tous les moyens sont bons s’ils sont pointés contre la Russie. Il y a cependant un « mais », c’est que pour les pays de la région d’Asie et du Pacifique, l’Ukraine ne vaut pas la dégradation des relations avec Moscou. Par ailleurs, qui a évoqué pour de bon la dernière fois l’Ukraine en parlant des sanctions. Il est depuis longtemps évident pour tous que cette course folle aux sanctions est non seulement incapable de changer la situation en mieux mais peut même provoquer une détérioration des relations internationales existantes qui se fondent parfois sur un travail patient et laborieux.

Il serait pour le moins cynique d’évaluer la politique en fonction du préjudice qu’elle cause à un autre pays. L’histoire nous apprend que même de ce point de vue, le succès est difficile à obtenir. Qu’on se rappelle le blocus continental monté par Napoléon contre la Grande-Bretagne qui, curieusement, ne s’est pas effondrée et existe toujours comme un État fort. Mieux encore, les sanctions avaient alors eu des conséquences graves sous forme de guerre dans la péninsule ibérique. D’ailleurs, cela s’inscrit sans doute dans les plans des USA dont toute l'histoire est jalonnée par les guerres.

La Voix de la Russie

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