Ukraine: une catastrophe humanitaire

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356 personnes ont été tuées depuis le début de l’opération lancée par l’armée ukrainienne dans les régions de Donetsk et de Lougansk, au Sud-est de l’Ukraine, a indiqué Gianni Magazzeni, représentant du Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, en exposant devant les journalistes à Genève le rapport de la mission de surveillance du Haut-commissariat en Ukraine.

356 personnes ont été tuées depuis le début de l’opération lancée par l’armée ukrainienne dans les régions de Donetsk et de Lougansk, au Sud-est de l’Ukraine, a indiqué Gianni Magazzeni, représentant du Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, en exposant devant les journalistes à Genève le rapport de la mission de surveillance du Haut-commissariat en Ukraine.

Selon lui, ce chiffre tient compte aussi bien des données officielles que des informations recueillies par le personnel de la mission sur place.
Entre-temps les civils continuent de périr dans l’Est du pays, sous les tirs  de l'armée ukrainienne qui a dernièrement reçu de nouvelles pièces d’artillerie et de mortiers. Et ce, malgré les assurances de Piotr Porochenko sur le cessez-le-feu imminent.

Chaque jour les chaînes de télévision russes couvrent les événements sur le théâtre des affrontements. Dans les villes et villages bloqués, les habitants survivent comme ils peuvent. Ils manquent d’eau, de médicaments et de nourriture. C’est une catastrophe humanitaire. L’armée ukrainienne qui est en train de fermer le blocus, éliminent les gens, détruisent les habitations – méthodiquement et sans discernement.

« L’Europe défend le gouvernement légitime, mais qu'est-ce que ce gouvernement qui tue les civils », dit cet habitant local.

Le Bureau des droits de l’homme de Moscou a présenté un rapport sur les crimes de masse perpétrés par les autorités de Kiev contre les habitants civils de l’Ukraine à la 26e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Alexandre Brod, défenseur des droits de l’homme russe a évoqué lors d’une conférence de presse à Moscou ses contacts avec les défenseurs européens.

« J’ai eu l’impression que les gens étaient comme des zombies parce qu’ils n’avaient aucune idée de ce qui se passait en Ukraine. L’intervention de la représentante du Conseil de l’Europe a montré que la plupart des Européens pensaient que le pouvoir à Kiev était en train de rétablir l’intégrité territoriale du pays et de lutter contre les séparatistes. Ils ignorent totalement le prix – celui du sang - payé pour atteindre ce but – les  massacres, les actes de violence, l'élimination de civils, d'enfants, de journalistes, de personnels de santé ».

Les politiques et les personnalités publiques de Russie ne se lassent pas d’évoquer la nécessité d’un dialogue entre les deux parties en Ukraine qui ne sera possible qu’après un cessez-le-feu unilatéral de la part de l’armée ukrainienne. Est-ce que l’Europe les entend ? La réponse à cette question semble, hélas, négative…

Le fait que des étrangers participent aux combats en Ukraine n’est plus un secret pour personne. Mais les mercenaires ne sont pas la seule assistance fournie par l’Occident à l’Ukraine. Dernièrement, une banlieue de Slaviansk a été la cible d'un tir de bombes au phosphore, arme prohibée dans le monde entier. L’armée ukrainienne n’arrive pas à prendre le dessus sur le peuple ukrainien et appelle à la rescousse les mercenaires alors que certains politiques occidentaux s’obstinent à fermer les yeux.

La Voix de la Russie

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