La limite des ressources naturelles sur Terre aura été atteinte le 21 août

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Le 21 août, la population de la Terre aura gaspillé tout le capital mis à sa disposition par la planète.

 

Le 21 août, la population de la Terre aura gaspillé tout le capital mis à sa disposition par la planète. La population a définitivement consommé l’eau qui se renouvelait d’elle-même dans les réservoirs, l’herbe qui poussait dans les pâturages, le poisson des mers et des lacs, les récoltes des terres fertiles, les dons de la forêt. En même temps, les espaces dédiés au stockage des déchets sont arrivés à saturation, en commençant par les gaz à effet de serre qui génèrent le chaos climatique.

Cette statistique effrayante a été publiée par l’organisation gouvernementale indépendante Global Footprint Network qui calcule depuis plusieurs années l’impact de divers modes de vie sur l’environnement. Elle compare la consommation annuelle de l’humanité et les capacités de la planète à restaurer ses ressources après cette consommation. L’organisation compare cet impact à « l’empreinte d’un pied » laissée par l’humanité sur l’écologie fragile de la planète.

Le 22 août, le lendemain de l’épuisement des ressources naturelles de la Terre, il convient de reconnaître la population en faillite écologique. Mais puisqu’il est impossible de s’arrêter et les alternatives ne sont toujours pas mises en œuvre, nous allons résoudre le problème en le transmettant à nos générations futures, repoussant ainsi le problème.

Nous allons puiser l’eau des couches souterraines qui ne sont pas alimentées en eau de pluie. Nous allons renforcer le pastoralisme en sacrifiant les champs et les prés au profit du désert. Nous allons vider les mers et les rivières en pêchant plus de poissons et de fruits de mer que la reproduction naturelle ne peut assurer. Nous allons continuer à perdre chaque minute les forêts d’une superficie équivalente à 65 terrains de football. En outre, nous allons permettre aux gaz à effet de serre d’absorber l’atmosphère et ils vont nous inonder de chaleur en contribuant à l’apparition d’incendies et d’inondations plus fréquents.

Il faut peu pour sauver la planète

De l’avis du scientifique italien Roberto Brambilla, il faut peu pour commencer à réduire notre impact sur l’environnement : manger moins de viande, parfois prendre le métro ou le vélo au lieu de la voiture, utiliser des sources d’énergie renouvelables.

Il faut également prendre exemple sur les Chinois ou les Indiens qui utilisent le strict minimum et laissent plus de la moitié des ressources de la planète à la disposition des autres espèces.

Dans le cas contraire, une planète une fois et demie plus grande sera nécessaire pour satisfaire nos besoins au niveau actuel, conclut l’organisation.

L’Américain est deux fois plus néfaste pour l’écologie que le Russe

Auparavant Global Footprint Network avait estimé que si toute la population vivait comme les Américains, quatre planètes similaires à la Terre seraient nécessaires. À l’époque les chercheurs avaient mené une étude dans plus de 100 pays. Il s’est avéré que 80% des pays consommaient plus que leur propre territoire était capable de fournir. Ils épuisent leurs propres ressources, importent des ressources depuis l’étranger et polluent activement les océans et l’atmosphère.

L’Européen consomme et rejette en moyenne deux fois moins, cependant dans une perspective à long terme cela s’avère être un fardeau insupportable pour la planète. Les populations des pays pauvres, tels que le Malawi, le Haïti, le Népal ou le Bangladesh, sont ceux qui consomment et polluent le moins l’environnement. L’habitant moyen de ces pays n’a besoin que de la moitié d’un hectare, mais cela reste souvent insuffisant pour assurer à l’homme la nourriture nécessaire et un abri.

Le Russe moyen, selon les informations des écologistes, a besoin de 4,5 hectares d’espace (à titre de comparaison, l’Américain moyen a besoin de 9 hectares). Pourtant le vaste pays pourrait assurer 6 hectares en moyenne au Russe moyen. Selon les évaluations de Global Footprint Network, la contribution de la Russie à la pollution de l’environnement et à la consommation des ressources a considérablement chuté après l’effondrement de l’URSS ; de toute évidence, c’est lié au déclin de l’industrie et à la baisse du niveau de vie.

 

Ce texte n’engage que la responsabilité de l’auteur

 

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