Mistral: une rupture du contrat sans incidence pour l'armée russe (sénateur)

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Une rupture éventuelle du contrat de livraison des bâtiments de classe Mistral à la Russie serait sans incidence sur le potentiel de combat des forces armées russes, estime Viktor Ozerov, président de la commission du Conseil de la Fédération (sénat russe) pour la défense et la sécurité.

Une rupture éventuelle du contrat de livraison des bâtiments de classe Mistral à la Russie serait sans incidence sur le potentiel de combat des forces armées russes, estime Viktor Ozerov, président de la commission du Conseil de la Fédération (sénat russe) pour la défense et la sécurité.

Selon lui, il  n'est pas exclu que les anciens dirigeants du ministère de la Défense aient accepté d'acheter ces bâtiments, "après s'être laissés persuader par la partie française".

Le sénateur estime qu'une non-exécution possible du contrat "ne porterait aucun préjudice" au potentiel militaire de la Russie, car cette dernière "n'a pratiquement pas d'endroit où utiliser ces porte-hélicoptères".

"Quant aux fonds restitués en cas de non-livraison des Mistral, surtout compte tenu des pénalités se chiffrant à plusieurs milliards de dollars, nous pourrions les utiliser dans le cadre de notre programme national de défense, et ce même avec une plus grande efficacité", estime M. Ozerov.

Un groupe de congressistes américains a suggéré au secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen d'acheter ou de prendre à bail les Mistral destinés à la Russie. Cependant, estiment les experts, l'Alliance n'a pas besoin de ces navires premièrement parce qu'elle n'a pas d'argent pour les exploiter et deuxièmement, parce qu'ils sont conçus pour accueillir des hélicoptères et des moyens de débarquement uniquement russes.

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