Le pain arménien, le lavash, a été reconnu mercredi patrimoine culturel de l'UNESCO lors de la 9e réunion du Comité pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à Paris, a annoncé jeudi à Erevan le ministère arménien de la Culture.
"La demande d'inscription arménienne de 2013 intitulée +Le lavash: préparation, signification et aspect du pain arménien traditionnel en tant qu'expression culturelle+ a passé avec succès toutes les épreuves de l'examen prévu par la convention de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le lavash est une galette faite de farine de blé, d'eau et de sel qui fait partie intégrante de la cuisine arménienne. Selon le site officiel de l'UNESCO, "sa préparation exige beaucoup d’efforts, de la coordination et un savoir-faire spécial, et renforce les liens familiaux, communautaires et sociaux. Les femmes travaillent en groupes pour préparer le lavash, qui est fréquemment servi enroulé autour de fromages locaux, de légumes ou de viandes. Il exerce une fonction rituelle lors des mariages, où il est placé sur les épaules des jeunes mariés afin de leur souhaiter fertilité et prospérité. Les hommes interviennent également dans la fabrication des outils et la construction des fours". Ce plat est très populaire chez les peuples du Caucase et dans d'autres régions du Proche-Orient.
Le lavash est ainsi le quatrième élément arménien à être inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel mondial de l'UNESCO. Cette liste comprend déjà l'instrument à vent Duduk et sa musique, l'art des croix de pierre arméniennes (Khachkars) et l'interprétation de l'épopée arménienne "Les enragés de Sassoun" ou "David de Sassoun".
