Fonds d'investissement Russie-France: 20 projets à l'étude (Kremlin)

© RIA Novosti . Mikhail Mokrouchin / Accéder à la base multimédiaParis
Paris - Sputnik Afrique
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Le Fonds d'investissement russo-français (RFIF) étudie actuellement plus de 20 projets d'investissement importants, a annoncé jeudi le service de presse du Kremlin dans un communiqué diffusé à l'occasion de la visite du président Vladimir Poutine en France.

Le Fonds d'investissement russo-français (RFIF) étudie actuellement plus de 20 projets d'investissement importants, a annoncé jeudi le service de presse du Kremlin dans un communiqué diffusé à l'occasion de la visite du président Vladimir Poutine en France.

Le Fonds, doté d'un capital d'un milliard d'euros, a été créé par le Fonds russe des investissements directs et la banque publique française Caisse des dépôts et consignations (CDC) conformément à un mémorandum de 2013. L'institution du RFIF vise à éliminer le déséquilibre dans les investissements réciproques et à stimuler les flux de capitaux entre les deux pays.

Au terme de 2013, le montant des investissements français accumulés en Russie se chiffrait à 13,2 milliards de dollars contre 1,2 milliard de dollars investis par les sociétés russes en France, constate le communiqué.

Les échanges commerciaux entre la Russie et la France sont passés de 28,1 milliards en 2011 à 22,2 milliards en 2013. Au cours de leur prochaine rencontre à Paris, les présidents russe et français évoqueront la façon d'endiguer cette tendance à la réduction des échanges et de dynamiser le dialogue économique entre les deux pays.

Le communiqué souligne également que d'ici la fin de l'année, le groupe Renault achèvera son entrée dans le capital du constructeur automobile russe AvtoVAZ. Le groupe envisage d'investir 300 millions de dollars dans ce projet.

Renault est aujourd'hui le plus grand investisseur dans l'industrie automobile russe, rappelle le service de presse du Kremlin, précisant que "la société a déjà investi plus de 450 millions de dollars dans la modernisation de l'usine moscovite Avtoframos".

Des compagnies françaises apportent également une contribution de poids à la construction aéronautique russe. Ainsi, la part des pièces et ensembles français dans la structure du moyen-courrier Sukhoi Superjet 100 atteint 30%.

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