UE: une interdiction des importations de gaz russe peu probable (Fitch)

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Une interdiction prolongée des importations gazières russes vers l'UE est peu probable, car une telle décision entraînerait des conséquences négatives pour l'industrie européenne, estiment les experts de l'agence de notation internationale Fitch.

Une interdiction prolongée des importations gazières russes vers l'UE est peu probable, car une telle décision entraînerait des conséquences négatives pour l'industrie européenne, estiment les experts de l'agence de notation internationale Fitch.

"Si les importations sont frappées d'interdiction pendant une longue période, les secteurs de l'économie consommant beaucoup de gaz, dont la sidérurgie et l'industrie chimique, seront particulièrement affectés", affirment les experts.

Selon Fitch, une telle interdiction peut résulter d'une dégradation substantielle de la situation en Ukraine. Les analystes estiment pourtant que des interruptions momentanées du transit de gaz russe via l'Ukraine sont plus probables et que les pays européens sont prêts à un tel scénario.

L'Europe possède des capacités importantes de regazéification du GNL qui lui permettraient de faire face à une absence provisoire de livraisons russes. Cependant, souligne Fitch, la plupart de ces capacités sont concentrées dans le sud du continent et en Grande-Bretagne, soit loin des pays d'Europe centrale et orientale qui dépendent le plus des importations énergétiques russes.

En ce qui concerne le développement de la production d'hydrocarbures en Europe et leurs importations en provenance d'Amérique du Nord, ces deux solutions ne compenseraient que partiellement l'absence de livraisons russes.

"L'Europe consomme environ la moitié du GNL produit dans le monde, la majeure partie de cet hydrocarbure étant fournie dans le cadre de contrats à long terme. C'est la raison pour laquelle les prix du gaz naturel et des autres matières énergétiques pourraient augmenter", estiment les analystes de Fitch.

Une hausse des prix du gaz provoquerait un "effet domino" qui frapperait la production d'électricité et les secteurs houiller et pétrolier. L'industrie serait la première à en subir les conséquences, car en termes de satisfaction de la demande en combustible, la priorité serait accordée aux ménages, affirme l'agence Fitch.

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