La banque russe Sberbank a présenté mardi trois scénarios de développement économique du pays pour la période entre 2014 et 2018.
Le "scénario de base" prévoit que le prix de pétrole russe Urals se maintiendra à 100 dollars le baril, tandis que le commerce mondial affichera une croissance entre 4,5 et 5% par an. Dans un tel contexte, l'inflation devrait baisser jusqu'à 4,5%, et le chômage grimper à 6,2%. La demande liée à la consommation restera le principal moteur de la croissance économique, mais son influence diminuera progressivement.
Selon le "scénario optimiste", la croissance économique mondiale se situe entre 6 et 6,5% et le prix du baril d'Urals atteint 115 USD. Dans ces conditions, l'économie russe affichera une croissance de 3% par an, et l'inflation ralentira à 5% d'ici 2018.
Le "scénario pessimiste" prévoit quant à lui une dégradation drastique de la situation sur les marchés extérieurs, dont une chute des cours pétroliers à 70 dollars le baril. Dans ce cas, la fuite des capitaux en Russie pourrait se chiffrer à 90 milliards de dollars par an, poussant l'économie à se contracter. Lors de la première année de la crise, le PIB national reculera de 3,5%. Deux ans plus tard, l'économie reprendra sa croissance, qui sera toutefois limitée à 1% par an.
