"Sputnik, ce sont une radio, une agence d'information internationale et des fils d'actualités: en trois langues à l'heure actuelle – anglais, espagnol, arabe, un fil d'actualités en chinois sera lancé à partir du 1er décembre. A quoi il faut ajouter notre présence active sous forme d'applications mobiles et sur les réseaux sociaux", a déclaré Dmitri Kisselev lors du forum médiatique "A la découverte de l'Union Russie-Biélorussie: de Brest à Vladivostok", organisé par l'agence Rossiya Segodnya.
Selon M.Kisselev, la marque Sputnik est une "ressource de découverte" du monde.
"La presse russe est aujourd'hui bien plus libre que la presse occidentale. Il existe plusieurs médias et chacun dit ce qu'il souhaite — parfois en dépassant les bornes. Mais c'est un fait. Nous sommes meilleurs dans ce champ concurrentiel. Par exemple, notre site phare Ria.ru attire en Russie plus de 1,5 million de visites par jour et se trouve en tête des abonnés sur les réseaux sociaux. Les gens choisissent une attitude plus saine envers la vie, ils optent pour des informations plus fiables et vérifiées dont ils peuvent tenir compte pour prendre leurs décisions vitales", a-t-il déclaré.
Lundi 10 novembre, l'agence Rossiya Segodnya a lancé une nouvelle marque – le groupe multimédia Sputnik, comprenant des centres dans des dizaines de pays et complètement orienté vers le public étranger.
Dans plusieurs dizaines de capitales, les rédactions de Sputnik géreront leurs sites internet et émettront sur les ondes locales. A partir de 2015, Sputnik assurera la diffusion de plus de 800 heures d'émissions par jour en 30 langues, dans 130 villes de 34 pays.
Selon le directeur général de Rossia Segodnya, les médias de la marque Sputnik sont destinés à présenter un monde multipolaire où chaque pays a ses propres intérêts nationaux, culture, histoire et traditions. Les émissions de Sputnik visent un public de plusieurs milliards d'auditeurs, fatigué de la propagande importune du monde unipolaire, et qui recherche un point de vue alternatif.
