L'idée d'envoyer un deuxième convoi humanitaire en Ukraine est très bonne, mais elle ne doit pas être réalisée sans la participation de Kiev et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a déclaré mardi à RIA Novosti le chef du bureau d'information de l'Otan à Moscou, Robert Pszczel.
"Notre position n'a pas changé. Envoyer une aide humanitaire est une bonne idée, mais il existe des principes internationaux qu'il faut nécessairement respecter. Dès le début, il a été dit que cette aide ne serait apportée qu'après la conclusion d'une entente avec la partie ukrainienne et en coopération avec la Croix-Rouge. Force est de constater qu'aucune de ces conditions n'a été remplie. Aujourd'hui, il y a un risque que ce scénario puisse être réédité. Nous espérons qu'il n'en sera rien", a indiqué le diplomate européen.
Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait savoir lundi que le convoi russe ayant livré la semaine dernière de l'aide humanitaire aux habitants de l'est de l'Ukraine ne serait pas le dernier: Moscou avait notifié à Kiev son intention d'expédier un nouveau convoi.
Le 22 août, une colonne de 280 camions russes est entrée sur le territoire de l'Ukraine après avoir passé sept jours à la frontière en attendant le début d'un contrôle douanier ukrainien. Le convoi est arrivé à Lougansk dont la population était au bord d'une catastrophe humanitaire. Une fois déchargés, les camions ont regagné la Russie.
