Une semaine avant le 14 janvier, troisième anniversaire de la révolution tunisienne et de la chute du régime Ben Ali, l’Assemblée nationale constituante est parvenue à faire la Tunisie sortir de la crise qui régnant depuis des mois dans le pays. Jeudi 9 janvier, le Chef du Gouvernement tunisien Ali Larayedh a annoncé avoir remis sa démission au président sans attendre la fin des activités de l’Assemblée. Vendredi, le président Moncef Marzouki a chargé le ministre tunisien de l’Industrie Mehdi Jomaâ nommé officiellement au poste de Premier ministre de former un nouveau gouvernement provisoire. « Je ferai de mon mieux, mais je ne vais pas faire de miracles, je ferai tous les efforts, tout comme mon équipe », a déclaré Mehdi Jomaâ devant les déléguées de l’Assemblée. « Mon cabinet, a-t-il promis, sera indépendant et neutre et n'ayant aucune animosité envers un courant ou un parti »… Dans cette dynamique, la question de savoir se pose : « L’activité de l’Assemblée constitutionnelle, aboutira-t-elle à faire de Tunisie un Etat laïc ? » Le pays l’était déjà suite à la « Révolution de jasmin » de 1958 par le premier président de la république Habib Bourguiba. Au micro Yassen Zenati, politologue tunisien, le vice rédacteur en chef de l’AFP pour le Proche-Orient, qui s’est entretenu par téléphone avec notre correspondant Igor Yazon.
La Tunisie sort de la crise politique
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Voici notre rubrique hebdomadaire « Maghreb-Panorama de la semaine » animée par notre observateur Igor Yazon qui vous propose aujourd’hui le sujet « La Tunisie sort de la crise politique ». Il y aura comme toujours à la fin le résumé de certains événements dans la région maghrébine.