Moscou n’exclue pas la possibilité de sortir du Traité de réduction des armes stratégiques offensives (START), mais pour le moment il n’en est pas question, a déclaré un haut responsable du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Oulianov.
Le président russe Dmitri Medvedev a annoncé en automne 2011 que Moscou se réservait le droit de sortir du Traité en cas de poursuite du déploiement en Europe des éléments américains de défense antimissile.
La Russie prône l'indissolubilité de lien entre le bouclier antimissile et le Traité de réduction des armes offensives, tandis que les Etats-Unis rejettent ce lien.
« Evidemment, on ne veut pas que les circonstances nous forcent à sortir du START, mais cette possibilité n’est pas exclue », a indiqué M. Oulianov.