Les lecteurs russes et leurs préférences

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Contrairement à une opinion répandue, suivant laquelle la génération actuelle n’aime pas lire, les Russes sont toujours passionnés pour la littérature. Et ils préfèrent le livre sur papier à sa version électronique.

Contrairement à une opinion répandue, suivant laquelle la génération actuelle n’aime pas lire, les Russes sont toujours passionnés pour la littérature. Et ils préfèrent le livre sur papier à sa version électronique. Les sociologues ont regardé quels auteurs on lit en Russie et pourquoi.

5 % seulement d’habitants du pays ont dit ne pas lire du tout. Parmi les genres préférés : les livres de fiction (32 %), des œuvres classiques russes, des romans historiques, des romans policiers et des auteurs classiques étrangers. Les femmes ont un penchant pour des romans d’amour, les hommes – pour les mémoires. Un récent sondage, effectué parmi les jeunes par le Centre de lecture de Saint-Pétersbourg et l’Institut de recherches sociales complexes, a montré que la nouvelle génération lisait, et pas seulement des manuels. Seuls 3 % d’interrogés ont répondu que la lecture des œuvres classiques était inutile,  constate Olga Libova, collaboratrice en chef du Centre de lecture.

37 % de personnes interrogées ont dit que c’était nécessaire « pour développer les facultés intellectuelles et les émotions ». En deuxième position vient la réponse – « pour acquérir des valeurs morales », en troisième seulement – « pour le plaisir », ensuite – « pour connaître la vie ». « Pourquoi lisez-vous la littérature contemporaine ? » A cette question la plupart ont répondu : « c’est intéressant »,  d’autres ont dit que « c’est utile ». La lecture de la littérature contemporaine est associée chez les jeunes plutôt aux émotions positives qu’à des facteurs, déterminant la formation de la personnalité.

Une personne sur cinq interrogées estime que la lecture des œuvres d’auteurs contemporains s’avère inutile.

Seulement 19 %  préfèrent des tablettes de lecture numériques, et ce sont essentiellement des hommes. Les supports nomades sont, certes, compacts, mais pour le moment ils usent davantage les yeux qu’un livre sur papier. Car ce dernier est le résultat de plusieurs siècles de perfectionnement, dit le professeur en médecine, l’ophtalmologiste  Khristo Takhtchidi, qui dirige le Centre de microchirurgie des yeux S. Fedorov  à Moscou.

 Des milliers de nuances que l’humanité a inventées pour parfaire le livre  et rendre la lecture moins fatigante. Tandis qu’un livrel est un écran, exigeant un angle de vue déterminé. En bougeant un peu le support électronique ou la tête, vous voyez déjà avec une autre qualité. Avec le temps tous ces défauts vont bien sûr changer et il y aura sûrement moins de nuances négatives qu’à présent.

Il est difficile de dire quand les Russes passeront des livres sur papier à leurs versions électroniques. Un livre traditionnel est capable d’agir sur plusieurs sens : le toucher, la vue et l’ouïe. Et donc on s’en souvient longtemps.

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