65e ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE. Chronique des événements. 28 mars

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28 mars URSS Au sud-ouest de Königsberg les troupes du 3e Front biélorusse éliminaient les restes des unités ennemies. Les Allemands, pour enrayer la progression des troupes soviétiques, ont fait sauter un barrage. L’eau déferlant de la digue a noyé la plaine.
28 mars 
URSS
Au sud-ouest de Königsberg les troupes du 3e Front biélorusse éliminaient les restes des unités ennemies. Les Allemands, pour enrayer la progression des troupes soviétiques, ont fait sauter un barrage. L’eau déferlant de la digue a noyé la plaine. En agissant dans ces conditions difficiles les troupes soviétiques ont pu occuper plusieurs points dominants fortifiés. Selon les renseignements incomplets on a pu abattre jusqu’à trois mille soldats hitlériens.
L’aviation de la Flotte de la Baltique continuait les bombardements des transports allemands dans la mer. Cinq bateaux nazis ont été coulés au nord de Gdansk dans la partie sud-est de la mer Baltique.
Allemagne
Les souvenirs de Joseph Goebbels : « Le Führer a réuni autour de lui des gens faibles de caractère sur qui il ne pouvait pas compter dans un moment critique. Lui-même d’ailleurs disait que Keitel et Jodl s’étaient éreintés et épuisés tellement que dans la situation difficile actuelle ils n’étaient plus capables de prendre des décisions d’envergure ».
Alliés
Le premier ministre britannique Winston Churchill, initiateur de la politique de la vengeance implacable, a envoyé une lettre secrète au président américain Franklin Roosevelt. Churchill appelait à changer le plan des bombardements de l’Allemagne notant que « la destruction de Dresde suscitait de fortes objections contre la manière des Alliés de mener les bombardements. »
Histoire en détails
Fin mars, le général américain Dwight Eisenhower a envoyé un message personnel à Joseph Staline à travers les missions militaires des Alliés à Moscou. Le texte prévoyait l’étalement des forces armées allemandes par la jonction des troupes soviétiques avec les troupes des Alliés occidentaux sur la ligne Leipzig-Dresde. Eisenhower voulait envoyer le gros de ses forces dans cette région parce que les puissances occidentales étaient persuadées que l’Allemagne allait concentrer une grande partie de ses troupes au sud de l’Allemagne et en Autriche.
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