" Nous avons récemment rencontré nos partenaires russes et décidé ensemble de ne pas prolonger les études menées jusqu'à présent. Ces études ont démontré qu'économiquement, il ne s'agissait pas d'un bon projet", a-t-elle déclaré au quotidien belge le Soir.
Selon elle, les parties envisageaient la construction d'un dépôt de 300 millions de mètres cubes, mais les expertises ont montré que le dépôt pressenti ne pouvait atteindre que 120 millions de m3 au maximum.
"Nous menons cependant d'autres études, tout à fait exploratoires à ce stade, en Campine", a-t-elle fait savoir.
La Commission belge de Régulation de l'Électricité et du Gaz (CREG) s'était opposée en août dernier à la construction du dépôt souterrain par Fluxys et Gazprom.
"Bien que le CREG soit favorable à la création de possibilités supplémentaires pour notre pays en matière de stockage de gaz, il refuse la proposition de la Russie, qui souhaite que Gazprom subvienne à l'intégralité des dépenses", précise un commentaire publié par la chaîne belge RTL.
En avril 2007, Gazprom avait dévoilé ses plans relatifs à la construction en Belgique d'un gazomètre de 500 millions de m3, censé appartenir à 100% à Gazprom.
La Belgique ne dispose pas de réserves de gaz naturel propres. La totalité du gaz naturel consommé en Belgique (16,4 milliards de mètres cubes) est importée.
En 2006, Gazprom a fourni à la Belgique près de 300 millions de mètres cubes de gaz.
La compagnie belge de transport de gaz Fluxys possède son réseau de transit pour les flux de gaz transnationaux à l'ouest de l'Europe, elle assure des opérations de transit et de stockage de gaz, notamment liquéfié (GNL). Le gouvernement belge détient "l'action d'or" de la compagnie.
