"Je vais en discuter avec la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice le 1er février à Washington", a dit notamment le chef de la diplomatie polonaise.
La Pologne n'a pas encore pris de décision sur la question de l'ABM, et des négociations intenses se poursuivent à présent à ce sujet avec les Américains", a poursuivi M. Sikosrki.
"Les Etats-Unis sont notre principal allié, mais ce ne sont que des négociations dont le résultat est impossible de prévenir d'avance", a-t-il fait remarquer.
"Dans des négociations, le résultat dépend, en règle générale, de l'avis de toutes les parties", a ajouté le ministre.
"Notre décision définitive ne sera adoptée qu'après avoir reçu toute l'information sur l'avis de toutes les parties intéressée, y compris de la Russie", a conclu M. Sikorski.
Les Etats-Unis affirment que le système ABM, qu'ils cherchent à implanter en Pologne et en République tchèque, est nécessaire pour riposter à l'attaque qui pourrait être lancée à l'aide de missiles balistiques par les pays de "l'axe du mal". Ce dernier comprend, selon Washington, la Corée du Nord et l'Iran. La Russie s'oppose catégoriquement au déploiement du bouclier antimissile américain en Europe. Moscou estime que ce projet ne manquera pas d'entraîner une reconfiguration de la présence militaire américaine sur le continent.