La part des non-résidents dans le système bancaire russe se situerait, selon des différentes estimations, entre 7% et 11%, mais atteindrait 23% sur le marché des crédits interbancaires.
"Si le capital étranger passe par les banques qui respectent la loi russe, je n'y vois aucune menace", a notamment estimé M. Melikian.
Par ailleurs, le responsable russe a constaté "une importante pression" exercée sur la Russie dans le cadre de la préparation de son entrée à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
"On exige que nous autorisions l'implantation de succursales de banques étrangères sur le territoire russe. Nous y sommes fermement opposés. À l'heure actuelle, les banques étrangères ne peuvent ouvrir en Russie que des filiales de droit russe", a-t-il expliqué.