Moscou confirme le droit de l'Iran de développer le cycle du combustible nucléaire, mais l'appelle à y renoncer

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MOSCOU, 2 août - RIA Novosti. La Russie a toujours confirmé le droit iranien de développer le cycle du combustible nucléaire, mais elle a aussi appelé les pays privés de l'industrie du cycle nucléaire à y renoncer, a déclaré mardi un fonctionnaire de l'Agence russe de l'Énergie atomique (Rosatom).

La reprise des travaux de développement du cycle nucléaire en Iran n'influera pas sur la livraison de combustible nucléaire russe dans ce pays, à son avis.

La Russie achève la construction du premier réacteur de la centrale nucléaire de Bouchehr de 1000 MW sur le Golfe. La mise en exploitation de la centrale est prévue pour 2006. Aux termes du protocole signé au début de 2005, la Russie livrera quelque 80 t d'uranium enrichi à la centrale. "Le combustible sera acheminé en Iran quand ce sera technologiquement nécessaire", a affirmé le fonctionnaire.

Commentant la déclaration iranienne de lever les scellés du centre de recherche nucléaire d'Ispahan dans le but de reprendre ses activités de transformation de l'uranium, le représentant de Rosatom a indiqué que c'était l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) qui devait enlever les scellés, puisque c'est elle qui les avait fixés".

Lundi, Téhéran a informé l'AIEA de son intention de reprendre les activités sur le site d'Ispahan dès lundi. Le secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale Ali Aghamohammadi a ensuite annoncé que Téhéran avait consenti à reporter la reprise des activités de l'usine d'Ispahan de deux jours au minimum à la demande de la communauté internationale.

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