En témoignent les données diffusées jeudi par le centre de sondages et d'études mercatiques ROMIR MONITORING, obtenues au cours d'un sondage représentatif mené à l'échelle nationale à la fin février, auprès de 1500 personnes dans une centaine de localités (les sondés pouvaient choisir entre plusieurs variantes de réponses, la somme des réponses dépasse de ce fait 100%).
Seulement un quart des sondés (27%) indiquent que leur condition matérielle s'est détériorée après la monétisation des avantages en nature. Presque autant d'interrogés - 26% - avouent que la réduction du volume des services médicaux gratuits a engendré des difficultés matérielles dans leurs familles. Un sondé sur cinq (20%) constate que la réduction de la part de l'enseignement gratuit est à l'origine de difficultés matérielles. 6% affirment qu'aucune des réformes n'a causé de préjudice substantiel.
Ce sont les habitants des villes peuplées de moins de 100 000 habitants (82%) qui souffrent le plus de la hausse des tarifs dans le secteur des logements. La population rurale - 69% des sondés - se dit la moins touchée.