Cette année, a-t-il notamment précisé, les semailles de printemps seront menées sur 53 millions d'hectares. Pour le gouvernement, concentrer les efforts sur la production de blé et de légumineuses, secteur qui assure 80% du bénéfice de l'ensemble de l'agriculture, représente l'objectif numéro un, a annoncé le ministre.
La préservation du potentiel d'exportation du pays a également été citée comme un objectif d'importance. "Ces trois dernières années, nous avons une niche stable sur le marché mondial où la présence du blé russe est déjà un facteur économique et politique notable", a souligné le ministre de l'Agriculture.
Les mesures examinées par le gouvernement prévoient d'encourager l'extension des emblavures : cette année, par exemple, les cultures céréalières devront occuper 1 million d'hectares de plus que l'an dernier.
Pourtant, de l'avis du ministre, la superficie des emblavures russes correspond déjà aux conditions technologiques et climatiques existantes.
A ce jour, 40 à 50% des exploitations chroniquement déficitaires sont engagés dans un programme d'assainissement financier, ce qui laisse espérer qu'elles pourraient devenir financièrement stables et éviter les procédures de mise en faillite, a encore indiqué Alexeï Gordeïev.