A l'heure actuelle elle en représente 40%, a-t-il rappelé.
"Le ministère des Finances propose de recouvrer 70%. Mais c'est le maximum. Un chiffre plus élevé est impossible. Il faut même le diminuer", a-t-il dit.
Le ministère des Finances soumettra ses propositions au gouvernement avant le 18 février et le ministère du Développement économique et du Commerce se propose d'achever avant mardi prochain les calculs supplémentaires et d'en débattre avec les compagnies pétrolières, a dit le vice-ministre.
L'augmentation des droits de douane doit être étudiée globalement avec la modification de l'impôt sur la production de matières premières minérales, a-t-il souligné. L'accord fait défaut sur la différenciation de cet impôt. "Le ministère des Finances ne l'accepte pas", a dit Arkadi Dvorkovitch qui estime, quant à lui, qu'il ne serait pas possible d'augmenter l'impôt de 2 à 3 milliards de dollars (montant total de la taxe) s'il n'y avait pas de différenciation". "Autrement certaines sociétés auraient des problèmes", a-t-il expliqué.
Le problème ne réside pas, à son avis, dans la différenciation mais dans la gestion de cet impôt.
